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ToggleClassement des écoles de commerce mondial 2024 : nouveaux critères
Pour de nombreuses raisons, le classement des écoles de commerce mondial est d’une importance capitale. Il permet aux étudiants de choisir la meilleure formation, aux embaucheurs, de trouver des travailleurs hautement qualifiés. L’évaluation et la hiérarchisation des établissements d’études supérieures en commerce sont annuellement publiées par le Financial Times. Bien que les paramètres de classement aient toujours été rigoureux, 2024 en a connu de nouveaux.
Les nouveaux paramètres du classement mondial des écoles de commerce
L’édition 2024 du classement mondial des écoles de commerce par le Financial Times a introduit des changements notables dans la pondération et les critères d’évaluation. Ces ajustements répondent aux attentes croissantes du secteur du management en matière de diversité, de durabilité, et de responsabilité sociale.
Les nouvelles mesures dans la pondération des données
Les salaires des diplômés, traditionnellement un critère prépondérant, ont vu leur importance réduite, avec un poids moindre accordé aux émoluments immédiats à la sortie de l’école. Cette modification valorise les parcours professionnels variés et les ambitions à long terme plutôt que les seules rémunérations de début de carrière. La réduction de l’importance accordée aux salaires contribue aussi à reconnaître la valeur des carrières à impact social, souvent moins rémunératrices mais essentielles dans le contexte actuel.
L’entrée de l’impact environnemental parmi les critères de classement est une autre évolution majeure. Les écoles sont désormais évaluées sur leurs initiatives en matière de développement durable, y compris la gestion des ressources, la réduction de l’empreinte carbone et l’intégration de la durabilité dans les programmes pédagogiques. La Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) occupe ainsi une place centrale, incitant les écoles à intégrer ces enjeux dans leur stratégie globale.
Les autres critères essentiels
Quatre critères primordiaux ont été révisés ou introduits pour compléter cette nouvelle approche :
- La puissance du réseau alumni
Un réseau d’anciens élèves actif ne se limite pas à témoigner de la qualité de l’enseignement. Il facilite également le mentorat, les opportunités de carrières, et les collaborations interprofessionnelles. Les écoles qui ont su développer des réseaux dynamiques bénéficient d’un avantage compétitif, car elles offrent à leurs diplômés des connexions influentes dans divers secteurs, allant des start-ups aux grandes entreprises multinationales.
- La diversité de la communauté estudiantine et des cadres dirigeants
L’accent est mis sur la diversité des étudiants et du corps professoral, avec une attention particulière portée à l’inclusion des femmes et des profils internationaux. Les écoles où la parité et la diversité sont bien représentées montrent une ouverture d’esprit qui favorise l’innovation et prépare les étudiants à évoluer dans un environnement de travail globalisé. La diversité des points de vue enrichit également les échanges académiques, favorisant une meilleure compréhension des marchés internationaux.
- L’expérience internationale
La mondialisation du marché du travail nécessite des compétences interculturelles. Les écoles sont donc évaluées sur la proportion d’étudiants internationaux, la présence de campus à l’étranger, et les opportunités de mobilité, comme les stages et les échanges universitaires. Les partenariats avec d’autres institutions académiques et les entreprises à l’international renforcent l’attractivité des programmes et permettent aux étudiants de s’adapter rapidement à des contextes culturels différents.
- L’accompagnement carrière
Les services d’accompagnement des écoles de commerce, allant des coachings individualisés aux bureaux de placement performants, sont désormais des critères décisifs dans le classement. Il ne s’agit pas seulement d’aider les étudiants à décrocher leur premier emploi, mais aussi de les préparer à gérer leur carrière à long terme. Les initiatives spécifiques incluent :
- Programmes de mentorat avec des professionnels expérimentés ;
- Ateliers de développement des compétences, incluant le leadership, la négociation et la gestion de projet ;
- Accords de partenariat avec des entreprises pour l’accès direct à des stages et des offres d’emploi qualifiées ;
- Suivi post-diplôme, permettant de mesurer l’impact à long terme des programmes sur l’évolution des carrières.
La performance des écoles de commerce en France

En hexagone, des écoles de commerce se maintiennent dans les classements mondiaux. On note des évolutions considérables.
Les établissements français d’études commerciales sont bien notés
Parmi les 100 premières écoles au monde, la France occupe 24 places en 2024. C’est une avancée qui est digne d’être mentionnée, car l’an dernier, 21 écoles françaises étaient classées. Cela dénote de ce que la qualité des enseignements en hexagone croît.
Mieux, six écoles françaises figurent dans le top 10 mondial :
- HEC Paris est 2e ;
- INSEAD se classe 3e ;
- EDHEC occupe la 4e place ;
- ESCP se positionne 6e ;
- Emlyon prend le 8e rang ;
- ESSEC ferme honorablement la marche, 10e.
Ces écoles de commerce françaises ne sont pas à ce niveau par hasard. Elles ont un fort succès international.
Les écoles de commerce qui ont évolué ou régressé en France
Si certains établissements d’enseignement connaissent une bonne évolution, d’autres régressent par contre. Parmi les écoles qui font des progrès dans le classement, on compte :
- EDHEC ;
- Grenoble École de Management ;
- Excelia Business School ;
Montpellier BS et Iéseg font également partie de ce lot qui s’est distingué par son expérience internationale ainsi que par sa diversité.
Dans les rangs des écoles négativement notées, on retrouve Essca, Toulouse Business School (TBS), ICN. Audencia et Neoma appartiennent aussi à ce groupe qui a péché sur la durabilité et sur la plupart des nouveaux paramètres de notation.
Une école de commerce qui veut se tailler une place dans le classement mondial sait désormais qu’il faut inclure toutes les nationalités et garder un bel équilibre du genre. Bien entendu, l’écoresponsabilité des établissements compte pour un bon classement.
Avis écoles de commerce mondial
L’expérience en école de commerce offre de nombreuses opportunités tout en présentant des défis importants. Voici un avis personnel sur ce parcours.
Points Positifs
- Choisir une école reconnue : Il est essentiel de vérifier que le diplôme délivré est un grade de master reconnu par le ministère de l’Enseignement supérieur. Cela garantit la valeur de votre diplôme sur le marché du travail et évite d’investir dans des écoles non accréditées.
- Soutien communautaire et mentorat : Les réseaux d’entraide sont fondamentaux, surtout pour les étudiants issus de classes préparatoires. Une communauté active permet d’échanger avec des anciens élèves et des mentors, offrant un soutien précieux pour surmonter les défis académiques et favoriser la réussite.
- Diversité des débouchés : Les écoles de commerce proposent une large gamme de spécialisations—finance, marketing, communication, responsabilité sociale des entreprises, etc. Cette diversité vous permet d’adapter votre parcours à vos intérêts et aux opportunités du marché.
- Vie associative dynamique : Les associations étudiantes sont au cœur de la vie en école de commerce. Elles offrent l’occasion de s’impliquer dans des projets variés—humanitaires, artistiques, sportifs—favorisant l’épanouissement personnel, le développement de compétences interpersonnelles et la création de liens forts avec d’autres étudiants.
- Expériences uniques : Participer à des projets ambitieux ou vivre des expériences à l’étranger fait partie intégrante du cursus. Ces moments enrichissants permettent de découvrir de nouveaux horizons et de se surpasser.
Points de Vigilance
- Coût élevé des études : Les frais de scolarité peuvent atteindre 10 000 euros par an ou plus, ce qui représente un investissement considérable. Il est crucial d’évaluer ce coût en fonction de vos perspectives de carrière et du retour sur investissement potentiel. Un prêt étudiant est souvent nécessaire, impliquant une réflexion approfondie sur cet engagement financier.
- Risque d’isolement social : Les écoles de commerce peuvent créer une « bulle » où tout gravite autour de l’école, des cours, des associations et des soirées. Cet environnement peut limiter l’ouverture à d’autres expériences et réduire les interactions avec des personnes extérieures. Il est important de maintenir un équilibre en cultivant des activités en dehors du cadre académique.
- Défis pour les minorités : Les étudiants issus de minorités, notamment les femmes noires, peuvent être confrontés à des inégalités sociales accentuées en école de commerce. Il est essentiel de s’entourer de personnes bienveillantes et de se protéger sur les plans mental et physique. Prendre conscience de ces réalités aide à mieux se préparer aux obstacles éventuels.
L’école de commerce peut être un véritable tremplin pour l’avenir si l’on est bien informé et préparé. Le choix judicieux de l’école, l’engagement dans la vie associative et une gestion attentive des aspects financiers et sociaux sont déterminants pour tirer le meilleur parti de cette expérience. En adoptant une approche équilibrée, ces années d’études peuvent conduire à un épanouissement personnel et professionnel significatif.