Étudier la médecine en Suisse s’avère gratifiant. Mais le cursus est corsé, surtout pour les étrangers. Voici ce qu’il convient de savoir.
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ToggleQuel est le cursus complet des études de médecine en Suisse ?
La majorité des futurs toubibs venus du monde entier tient à faire des études de médecine en Suisse. Pour cause, la rigueur de la formation et la certitude d’une insertion professionnelle facilitée. Cependant, l’accès aux facultés de médecine du pays n’est pas donné. Surtout pour les étrangers. En vue d’une meilleure compréhension de ce système éducatif, voici une présentation des étapes qui mènent au titre de médecin en Suisse.
La structuration des études de médecine en Confédération helvétique
Deux cycles constituent essentiellement ce parcours en six ans. Il s’agit du Bachelor qui se fait en trois années et du Master qui prend le même temps d’étude.
Le cycle qui conduit au Bachelor
Il est question de donner les bases théoriques et pratiques de la médecine aux apprenants. Les sciences fondamentales sont exclusivement étudiées à travers :
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- l’anatomie ;
- la biochimie ;
- la physiologie ;
- les sciences naturelles ;
- les mathématiques…
Certaines langues modernes et anciennes ainsi que les sciences socio-culturelles font aussi partie du programme.
Le cycle qui aboutit au Master
Ici, la formation se focalise sur la compréhension des affections et sur leurs traitements. Les apprenants ont l’occasion de confronter leurs connaissances théoriques aux situations réelles lors de périodes d’immersion clinique.
Ils bénéficient par ailleurs de stages et de cours-blocs. Le Master se caractérise aussi par des travaux de recherche. L’objectif ? Rédiger et défendre son mémoire.
Les conditions d’admission pour étudier la médecine en Suisse
Elles sont nombreuses et strictes. Penchons-nous sur les quatre plus indispensables.
Les exigences globales
En Suisse, accéder aux études de médecine exige d’un candidat :
- de posséder un certificat de maturité ;
- d’être âgé d’au moins 18 ans au moment du dépôt des dossiers ;
- de maîtriser, à l’écrit comme l’oral, la langue d’étude pratiquée par l’université qu’il a choisie…
Tout postulant étranger se doit de justifier de ce que son certificat de maturité est accepté par tous les établissements universitaires de son pays de provenance.
La reconnaissance des certificats de maturité fournis par les internationaux
Ces certificats subissent systématiquement une évaluation de la part des universités de la confédération helvétique. Des documents supplémentaires sont exigés aux étrangers, l’équivalence de leur diplôme devant être justifiée.
Dans le cadre des études de médecine dentaire, humaine et vétérinaire, les certificats d’étrangers subissent certaines restrictions plus ou moins draconiennes.
L’inscription auprès des swissuniversities
Tout candidat désirant étudier dans une swissuniversity devra s’y inscrire au plus tard le 15 février de l’année au cours de laquelle il est censé démarrer ses études. Cette démarche obligatoire s’impose aussi bien aux internationaux qu’aux Suisses de souche.
Quelques dispositions spécifiquement appliquées aux ressortissants étrangers
Étudier la médecine en Suisse, pour les étrangers, s’avère difficile. Effectivement, seule une poignée de candidats provenant d’autres pays bénéficient des mêmes privilèges que les postulants suisses.
Cette catégorie d’apprenants venus d’ailleurs est définie par la recommandation du conseil des hautes écoles. Il faut retenir que les internationaux établis dans leur pays d’origine ont généralement peu de chance d’étudier la médecine en Suisse.
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L’examen fédéral et le diplôme associé
Au bout des six années d’étude, l’examen fédéral s’impose aux futurs toubibs. Leurs connaissances sont jaugées et leurs compétences, testées. Cette évaluation se déroule en deux phases. L’une est théorique et l’autre, pratique. La réussite à cet examen se couronne du diplôme fédéral.
Le diplôme fédéral suisse pour les assermentés d’Hippocrate à l’étranger
Un médecin diplômé hors de la Suisse ne peut y exercer directement. Il devra se conformer aux options qui lui sont disponibles. Il peut alors décider de passer l’examen fédéral. Cette possibilité nécessite d’avoir exécuté 36 mois d’activité clinique sur le territoire Suisse.
La deuxième option consiste à passer seulement la phase théorique de l’examen fédéral. Là encore, cela n’est possible qu’après 60 mois d’activité clinique au pays du chocolat.
Une autre possibilité est de refaire tout le cycle Master en médecine humaine, mais en Suisse cette fois.